Les artisans de l'Egypte ancienne utilisaient comme brouillons des tessons de poteries, des fragments de pierre ou d'éclats de bois, appelés ostraka, le papyrus étant très cher.
Il en va de même de la Grèce antique où les ostraka étaient employés comme support temporaire à l'écriture. C'est d'ailleurs du grec ostrakon (coquille d'oeuf, tesson, morceau de terre cuite...) que vient ce mot.
A Athènes au cinquième siècle avant J-C, les citoyens inscrivaient sur des tessons de céramique (ou ostraka) les noms de ceux qu'ils voulaient condamner au bannissement. C'est de là que vient le mot ostracisme.
Source: Naissance des écritures, Michel Renouard, Editions Ouest-France, mars 2015